La photogrammétrie n’impose pas de règles strictes quant au volume de clichés qu’il faille prendre par mètre carré. Ce nombre va essentiellement varié selon le projet. Une zone à photographier pourra exiger un travail beaucoup plus fin et long qu’une autre zone. Il faut aussi prendre en considération le choix du matériel photogrammétrique utilisé pour les prises de vue.
On a tendance à penser que plus un vol est réalisé en haute altitude, plus le nombre de photographies par m2 sera réduit. D’autres facteurs jouent sur le nombre de clichés nécessaires à la photogrammétrie : le nombre de pixels, la focale, le taux de recouvrement entre les passes.
Lors de l’élaboration de projets photogrammétriques, une vigilance accrue doit être portée au choix de la définition de l’orthophoto. En effet, opter pour une résolution inférieure peut engendrer des complications significatives dans le processus de recalage des points de référence, surtout si l’objectif poursuivi est la création d’un modèle tridimensionnel ou d’une orthophoto géoréférencée.
La photogrammétrie, par essence, repose sur la précision et la qualité des images capturées. Une définition moindre des orthophotos peut entraîner une perte de détails cruciaux, rendant ainsi le processus d’identification et d’alignement des cibles photogrammétriques moins fiable et plus laborieux.
Cette diminution de clarté affecte directement la capacité à localiser avec exactitude les points nécessaires pour une modélisation 3D précise ou pour l’élaboration d’une orthophoto parfaitement alignée avec les coordonnées géographiques.